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8 octobre 2011 6 08 /10 /octobre /2011 19:12

 Randonnée du 21 juin 2011

Album photos associé:  Cime-du-Sambuis

 

Dans les montagnes de Savoie, deux sommets portent le même toponyme, tout au moins phonétiquement:

L'un, dans le massif des Bauges, à la frontière entre Haute et "Basse" (!!!) Savoie s'appelle "la Pointe de la Sambuy" et culmine à 2 198 m.

L'autre, dans le massif de Belledonnes, porte le nom de "Cîme du Sambuis" et surplombe le Col du Glandon du haut de ses 2 734 m.

 

Le 21 juin, après une première tentative annulée la semaine précédente pour cause de mauvais temps, nous partons à quatre, tenter l'ascension de cette Cîme du Sambuis.

Après un départ matinal de Chambéry, la voiture nous amène gentiment sous le Col du Glandon, au lieu-dit......"Sous le Col d'en haut", après être passés à "Sous le Col d'en bas"! Ben oui, ils allaient pas chercher loin pour trouver des noms de lieu, nos aieux...!

 

La randonnée débute sur un chemin malcommode, boueux, en dévers. Heureusement, ça va pas durer longtemps et nous débouchons dans la Combe de la Croix où les rhodrodindons, heu non, les rhododrindons, zut, les rhodomachin-truc quoi, vous avez compris (!) commencent à fleurir.

 

Passionné par la discussion en cours, je loupe le carrefour de pistes, et au lieu de descendre vers le ruisseau et la nouvelle passerelle, je continue dans le vallon jusqu'au Plan des Trois Eaux!

 

19 Je suis passé à coté du poteau de balisage sans le voir!


Ayant reconnu mon erreur, il nous faut traverser le ruisseau et monter "tot drêt" pour rattraper le bon sentier, dans la combe sous le Lac du Sambuis.

 

L'oeil attiré par un mouvement, nous apercevons cinq jeunes bouquetins qui se "chamaillent" non loin de nous. Curieux par nature, ils s'approchent jusqu'à une vingtaine de mètres, tout en restant sur un ressaut rocheux nous surplombant.


07 Curieux et pas farouches!08 Ca va, les jeunes?

 

Nous cherchons alors aux alentours les "étagnes" qui doivent surveiller de près leurs rejetons, mais nous ne les verrons pas, elles doivent être couchées au pied d'un rocher, bien camouflées!

Après un bon quart d'heure d'observation, nous reprenons notre progression et nous arrivons bientôt au Lac du Sambuis.

 

Un petit casse-croûte s'impose. Il nous reste encore environ 300 mètres de dénivelé.

 

Par une traversée ascendante, nous arrivons à un petit lac ou subsiste encore une congère.

 

De là nous suivons l'itinéraire empruntant parfois une arête, ou grimpant droit dans la pente constituée de petites pierres et de terre qui roulent sous les pieds.


13 Encore un effort et on y est!

 

Enfin nous débouchons sur la crête sommitale, le sommet est tout proche.


18 Grandes Rousses et Meije en haut à gauche

 

 

La vue est splendide, à 360 degrés. Les Aiguilles d'Arves, le Massif des Grandes Rousses avec l'Etendard, les Aiguilles de l'Argentières avec le glacier moribond, le Bec d'Arguille, la Grande Valloire, le Puy Gris, il faudrait deux pages pour citer tous les sommets qui nous environnent!


 

10 Les Aiguilles de l'Argentière

 

 

 

 

En dessous de nous, le Lac et le Col de la Croix qui permet de redesc endre dans la Combe  Madame et la vallée du Bréda.

 

 


 

 

 

Nous redescendrons par l'itinéraire de montée, en prenant soin de suivre le bon sentier pour arriver à la passerelle. Comment ai-je pu louper ce carrefour, pourtant bien flêché? Inattention sans doute! Pourtant j'avais bien lu le topo avant de partir!


Sur la route en descendant vers Saint Colomban des Villards, nous croisons de nombreux cyclistes qui gravissent le Col du Glandon, col de légende et grand classique du Tour de France, qui propose des passages à 11% dans les dernieres pentes sous le col! Ouf! Y'en faut dans les mollets à cet endroit!


Laissons les à leurs efforts et allons boire une bière bien fraiche au bar de l'Hôtel de la Poste!

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:45

Randonnée du  26 mai 2011

Album photos associé:   Lances-de-Malissard

Pour la randonnée de cette semaine là, j'avais projeté de faire l'ascension des Lances de Malissard par la Cheminée de Fontanieu, 

Cet itinéraire est quelque peu "engagé": Il faut d'abord suivre un premier "sangle" dans la forêt qui surplombe le Col de Fontanieu, puis emprunter une cheminée, long couloir rocheux équipé d'un cable, où les cailloux ont une fâcheuse tendance à être attirés vers le fond de la vallée, ensuite cheminer sur une succession de plusieurs sangles, vires entre deux falaises, cheminements aériens et impressionnants.

Voici la définition du "sangle", donnée par Henry Sutter sur son site encyclopédique "Termes régionaux de Suisse romande et de Savoie" ( http://henrysuter.ch/ )

"Sangle [n. m.]: Sentier escarpé, en corniche, ou vire herbeuse. En patois valaisan singla, du latin cingula, «sangle, ceinture »."

C'est donc un itinéraire déconseillé aux personnes sensibles au vertige ou timorées et qui est difficilement réalisable avec un groupe.

Vu les conditions du terrain et la difficulté (relative) de cet itinéraire, c'est par le Col de Bellefond que j'ai décidé de gravir la Lance Sud ce jour là.

Du parking, au fond du vallon de Malissard, la piste forestière se transforme vite en sentier qui grimpe très fort.

Une grossière erreur de topographie me fait emmener le groupe sur un chantier d'abattage! Oups! Après avoir reconnu mon erreur et m'être excusé platement, nous sommes obligés de redescendre environ sur 100m de dénivelé. Ce soir, la tournée sera pour ma pomme!...

Le Col de la Saulce est atteint rapidement, une première pause nous permet de nous rafraîchir.

Le sentier en balcon, environné par une flore fournie, nous emmène ensuite jusqu'à la Cabane de Bellefond, abri de berger et accessoirement refuge pour les randonneurs, mais fermée cet été pour raisons de sécurité.

Lances05 L'alpage de BellefondLances07 A la cabane de Bellefond

L'étape suivante représente le plus gros morceau de la randonnée. Il s'agit d'atteindre le Col de Bellefond, trois cents mètres plus haut.

Le chemin s'élève en zig-zags serrés, la pente est soutenue, le souffle est court et à l'approche de l'arête, le vent se fait sentir.

Lances29 Impressionnant, le chemin qui monte au Col de Bellefond

Le col est là, on découvre le vallon de l'Aulp du Seuil vers le nord, l'arête des Lances dans sa totalité à notre gauche.

Derrière nous, au sud, la vue s'étend du Dôme de Bellefond jusqu'à la dent de Crolles, au delà de l'immense plateau de la "Réserve naturelle des Hauts de Chartreuse".

Lances11 Les

Nous refaisons le plein d'énergie et nous nous lançons dans la dernière partie de l'ascension.

Un petit couloir rocheux, où il faut s'aider des mains pour s'élever, nous conduit jusqu'à l'arête sommitale.

Lances15 Ha ben oui, c'est raide!Lances20 Sur l'arête

Ici, hors de question de progresser le nez en l'air! De chaque coté de l'étroite sente aérienne, le vide! Ce n'est pas bien long, nous apercevons la croix plantée au milieu d'une terrasse accueillante qui nous servira de "salle à manger".

Lances23 Arrivée à la Croix sommitale

La vue se déroule à 360°. Ce sommet occupe une position centrale dans le massif et offre donc un panoramique à couper le souffle: la chaîne de Belledonnes, la vallée de l'Isère, le massif du Mont Blanc, les Bauges et le Vercors, très loin dans la brume...

Après le casse-croûte et la sieste, nous entamons la descente, prudemment.

De retour au col de Bellefond, nous faisons un détour par le Dôme de Bellefond, tout proche, pour surplomber la vallée de l'Isère, puis nous suivons la crête jusqu'au Pas de Montbrun, au milieu d'un taillis de pins à crochets.

Lances34 Attention à la marche!Lances35 Sous le Pas de Montbrun

Le sentier traverse quelques petites barres de rochers qu'il faut aborder avec prudence.

De là nous rejoignons la Cabane de Bellefond et nous terminons la randonnée par le même chemin qu'à la montée.

C'est à Saint Pierre d'Entremont que nous prenons le pot traditionnel, attablés à la terrasse d'un bistrot bien accueillant.

P.S.: Dans le courant du mois de juillet, je suis remonté vers Les Lances de Malissard avec quelques amis, par l'itinéraire du Col et de la Cheminée de Fontanieu, à la recherche de la vulnéraire, cette petite fleur emblématique de Chartreuse qui permet de concocter la gnôle qui accompagne les fins de casse-croûte à chaque randonnée! Cette sortie fera sans doute l'objet d'un prochain article!

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1 juillet 2011 5 01 /07 /juillet /2011 23:06

Randonnée du 12 mai 2011

Album photos associé:  Golet-de-l-Agneau

 

La belle falaise calcaire du Mont Margeriaz (on prononce "Margeria"!) domine le Col de Plaimpalais et le vallon supérieur de La Leysse, qui n'est encore qu'un ruisseau à cet endroit.

Ce rempart semble inaccessible, infranchissable!

 

Margeriaz


Seuls les chamois, et les randonneurs téméraires connaissant les deux passages qui permettent d'accéder au sommet osent s'aventurer dans cette face austère. Ces passages ont pour nom le "Trou de l'Agneau", et le "Golet de l'Agneau".

 

Quelle peut-être l'origine étymologique de ces deux noms? Le "trou", on voit ce que c'est, le "golet", c'est un passage étroit, un col, un couloir, une gorge.

Mais "l'agneau"? Qu'est-ce que cette petite bête vient faire dans ce trou? S'est-t-elle perdue? Est-elle tombée? Quelqu'un l'a-t-elle précipité dans cet abîme? vous trouverez la réponse dans cet article.

 

Après avoir laissé une voiture sur le parking de la mairie au chef-lieu de Les Déserts, nous démarrons la randonnée au niveau du Col de Plaimpalais.

 

En empruntant la piste de ski, qui n'a pas été ouverte cette année faute de neige, nous prenons rapidement de l'altitude.

Pour voir le sommet de notre randonnée du jour, il faut se tordre le cou, car la falaise nous surplombe, très haut là-haut, au dessus de la forêt.

 

04 Dans la clairière du Chalet des Cares07 La pente se redresse

 

La montée est rude, presqu'abrupte, les mollets chauffent. Le replat offert dans la clairière du "Chalet des Carres" nous permet de souffler un peu, boire un coup et manger un morceau.

C'était nécessaire, car juste après, nous sortons de la forêt et nous attaquons dans des pierriers où les cailloux roulent sous les chaussures, où après avoir fait trois pas vers le haut, on redescend de deux!...


11 Et maintenant le cable!

 

 

La falaise se rapproche et l'angoisse monte, car qui ne connait pas le coin se demande par où il va bien pouvoir franchir cet obstacle.

 

 

Un cable facilite le passage d'un petit ressaut rocheux et nous guide jusqu'à une petite terrasse qui domine l'abîme: Le Col de Plaimpalais est très loin en dessous de nous!

 

 

 

 

 

 

C'est là que l'on comprend par où nous allons passer:

 

Une faille, large d'à peine deux mètres, entaille la falaise. Mais avant de s'engager dans ce passage, une échelle branlante nous permet de nous hisser jusqu'à une autre plateforme.

 

13 Après, c'est les échelles21 Faille27 Encore un effort


De là nous nous enfonçons dans les entrailles de la montagne, les rochers au-dessus de nous se rejoignent en effet et donnent l'impression de nous enfoncer sous terre.

De la neige et de la glace encombrent le passage, il faut être prudent, ne pas glisser!..

Enfin, comme dans un tunnel, on voit bientôt le jour après une courbe et nous sortons au milieu d'un cahot de gros rochers et de crevasses. Quelques cailloux à enjamber et nous voilà au sommet, dans la brume!


28 Sommet dans la brume33 La brume nous entoure

 

Nous dominons les anciens alpages du Margeriaz, encombrés désormais de remontées mécaniques et balafrés par les pistes de ski sur lesquelles le gazon n'a jamais repoussé!

 

 

En fait ce passage était emprunté aux temps jadis, alors que l'agriculture montagnarde marchait à plein régime et que les alpages se remplissaient à l'été de nombreux troupeaux, par les bergers qui descendaient leurs bêtes aux marchés de la vallée, à Lescheraines, aux Déserts, peut-être même à Chambéry. Cet itinéraire leurs évitait un long détour par Les Aillons.

Depuis, ce passage qui a donc vu passer nombre d'agneaux, certainement portés sur les épaules des bergers, a pris le nom de "Golet de l'Agneau".

Il existe à proximité, un autre passage, qui lui s'enfonce dans une grotte, et s'appelle le "Trou de l'Agneau". Mais je doute que les bergers aient un jour utilisé ce passage avec leurs animaux, car là il faut faire quelques pas d'escalade pour accéder à la grotte, ou pour en descendre.

Nous sommes d'ailleurs rejoints au sommet par un autre groupe de randonneurs qui ont emprunté ce passage et nous les voyons déboucher des entrailles de la terre, frontale allumée sur le front, tels des mineurs sortant de la mine.

 

Nous ne nous attarderons pas au sommet, car une petite bise nous agace et apporte quelques vilains nuages.

La montagne du Margeriaz est de type "karstique". De nombreux lapiaz lézardent la surface; des crevasses, des gouffres et même une arche de pierre donnent un caractère "caussenard" à ce plateau.

 

34 Sur l'arche


Nous descendons jusqu'au dessus du Col de La Verne pour aller casser la croûte.

Notre repas sera écourté avant qu'on ait eu le temps d'avoir pris le dessert et bu la gnôle traditionnelle, une petite averse nous fait décamper sous les ponchos et les "goretex".

Celle-ci sera de courte durée, mais va rendre la descente dans la forêt un tantinet glissante.


40 l plus belle des fleurs!

 

 

 

Sur le retour vers le village de Les Déserts, nous voyons quelques "sabots de Vénus", cette magnifique orchidée de nos montagnes calcaires, constellés de gouttes d'eaux qui vont permettrent aux photographes de réaliser quelques jolis clichés.

 

 


 

Fin de la randonnée, navette de voitures avant de redescendre dans la vallée, où le bar "La Guinguette" nous accueille pour le pot traditionnel! (faut pas rompre avec la tradition!...)

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 11:33

(Randonnée du 8 mai 2011

album photos associé:  Croix-de-l-Alpe

 

Dimanche 8 mai, beau temps!

Avec un groupe d'amis nous partons vers la Croix de l'Alpe, dans le massif de la Chartreuse.

Départ du hameau des Varvats, au dessus de Saint Pierre d'Entremont (en Savoie, on passe pas le pont "frontière" avec l'Isère!).

La montée débute rudement sur quelques centaines de mètres en distance, histoire de bien chauffer les mollets.

La pente de la piste forestière devient ensuite plus douce, et l'on arrive à la Fontaine de Rigne Baton, et à l'intersection entre le "Chemin de Tracarta" et le sentier de "Pré de Pratcel".

C'est ce deuxième chemin que nous empruntons.

Quelques lacets encaissés et un magnifique défilé nous amènent à la belle clairière de Pré de Pratcel, ensuite le sentier se faufile de nouveau dans une gorge. Puis prenant de la hauteur, il grimpe de vire en vire, en Chartreuse on doit dire de "sangle" en "sangle", mais les "sangles "empruntés ce jour là ne sont pas vraiment significatifs, pas autant que ceux du Fouda Blanc et du Pinet tout proches par exemple.

 

02 Pré Pratcel04 les vires

 

08 les croix gravées

 

Au franchissement du "Pas de l'Echelle" (pas vu d'échelle, moi!), les écussons du Royaume de France (la fleur de lys) et du Duché de Savoie (la Croix) sont gravés dans le calcaire de la falaise. Cela matérialise une borne de l'ancienne frontière entre ces deux Etats. Plus haut et en de nombreux endroits de ce secteur, nous trouverons d'autres bornes.


 

 

 

On débouche alors sur le plateau de l'Alpe et au Habert Saint Vincent, appelé aussi Chalet de l'Alpe.


Selon Henri SUTER, dans son "Encyclopédie des noms de lieu de Suisse romande, de Savoie et environs" (voir son site <<http://henrysuter.ch>>), dans le Dauphiné, un abert (ou habert) est un abri en pierre où les vachers logent et fabriquent le fromage, parfois accompagné d´une deuxième construction servant de grange et d´étable. Dérivé du burgonde *hariberga.


Il nous reste à suivre l'arête du flanc nord du vallon de Pratcel, et nous arrivons à la Croix de l'Alpe.

Nous étions au moins cent personnes à avoir eu la même idée! Ca arrivait de partout, de Sainte Marie du Mont, de la Plagne, des Varvats.....

Pour être un peu tranquille pour la pause-repas, nous avons trouvé un petit promontoire en balcon sur la vallée du Grésivaudan.

Pendant qu'on mangeait tranquillement, voilà Claude (une copine) qui se met à crier "bougez plus, là, derrière vous, un renard sur le rocher!!!!"


12 goupil curieux

Tétanisés par ce cri d'alarme, nous ne bougions plus dans l'attente de l'attaque féroce d'un fauve enragé......(non, là, je déconne....!!)

Sans faire de mouvements brusques, nous nous retournons, et en effet, sur le rocher, à deux mètres de nous, "Maître Goupil" nous observait, les naseaux frémissants, en train de humer sans doute les effluves de nos casse-croûtes, saucissons ou autres fromages!

Pas gêné, le voilà qui contourne un petit bosquet de rhododendrons et sans complexes, vient "fouiner" autour de nos sacs à dos!

Non mais, des fois, t'es pas gêné toi dis donc???

J'ai toujours entendu dire que les animaux sauvages perdaient toute prudence lorsqu'ils étaient malades ou enragés. Celui-ci ne semblait pas avoir de sympômes alarmants, sauf son sans-gêne!

Avec les cannes et en tapant dans les mains, on l' a éloigné, mais penses-tu, le voilà qui revient!


13 ça sent quoi?17 bon, je vais voir ailleurs!

 

 

 

A un moment, reniflant sans doute d'autres effluves provenant du groupe de randonneurs voisins, il est parti vers les autres, et le cinéma a recommencé.

 

 

 

 

Il est resté dans le secteur un petit moment, passant d'un groupe à l'autre, puis il a disparu!

 

 

 

 

 

Si vous montez vers le Col de l'Alpe prochainement, peut-être aurez-vous sa visite, car visiblement, il a trouvé le filon pour manger "gratos", chacun naturellement lui envoyant qui un morceau de saucisson, qui un morceau de fromage.... (tiens, avec mon joli ramage, j'aurais pu lui donner du fromage....mais je ne suis pas corbeau....!!)

 

Pour nous remettre de nos émotions, Bernard fit tournet la "topette" de génépi!

Et il a fallu penser à rentrer.

15 borne au Col de l'AlpeAu passage du Col de l'Alpe, on admire la magnifique borne franco-sarde (voir plus haut!)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vallon de Pratcel est magnifique. Les rochers sont lisses et rayés sur de grandes longueurs comme si un ours géant les avait marqués de l'empreinte de ses griffes.

 

17 vallon de Pratcel vu d'en haut18 griffes d'ours?

 

Arrivés à la clairiere de Pré de Pratcel, j'offre un petit supplément gratuit à mes camarades de randonnée, à savoir un petit détour par le habert de la Dame (2km et 150m de dénivelé!).

La descente en forêt par le sentier de Tracarta nous offre de belles échappées sur le cirque de Saint Même, juste en dessous de nous. Attention, chute interdite à cet endroit!!

Après avoir retrouvé le chemin de montée à la Fontaine de Rigne Baton, la piste nous ramène sagement au parking.

C'est à la maison que l'on a satisfait à la tradition du "potd'aprèsrandonnée"!!

 

P.S.: Et dire que ce jour là, j'avais oublié mes cachets contre les r'nards!!!!! (les cinéphiles comprendront, les autres devront visionner le film avec Michel BLANC et Gérard LANVIN, "Marche à l'ombre")

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 16:11

(randonnée du 7 octobre 2010)

Album photos associé:  Mont-Outheran


Jeudi 7 octobre, 8h30, parking de la Mairie à Barberaz;

Le rendez-vous est peut-être tardif pour un départ en randonnée, mais la destination du jour n'étant pas très éloignée, il n'était pas nécessaire de se lever aux aurores!

En effet, l'objectif était le Mont Outheran, dans le massif de la Chartreuse et en un peu plus d'une demi-heure, nous voilà à pied d'oeuvre, au Foyer de ski de fond du Désert, à Entremont le Vieux.

 

Nous? Six valeureux randonneurs, prêts pour une traversée de ce formidable bastion, ceinturé de falaises qui semblent infranchissables!


01 Outheran, citadelle de Chartreuse

 

Mais "à coeurs vaillants, rien d'impossible....!"

Nous voilà donc partis en direction du Col du Grapillon, d'abord dans les alpages, puis dans la forêt, où les bûcherons effectuent un débardage.

Et bien sûr, la piste forestière est quasiment impraticable....Qu'importe, on monte "tot drêt" dans la forêt juste sous le col où une première halte s'impose pour reprendre notre souffle et apercevoir, au dessus des arbres, le sommet qui semble nous narguer.


06 Notre objectif07 Le premier

Un premier raidillon nous amène juste sous les rochers et c'est par une traversée quasi horizontale, en balcon déjà un peu exposée, que l'on arrive au pied du premier "couloir".

En Chartreuse ces vires aériennes s'appellent "des sangles"

 

En faisant bien attention de ne pas faire tomber de pierres, l'ascension se déroule sans problème. Il faut parfois enchaîner quelques petits pas d'escalade, pas difficiles, mais pour qui n'est pas rompu à ce genre d'exercices, cela peut s'avérer délicat...!


09 Ca grimpe!11 Y'a du gaz, derrière!

13 La dernière

15 Tout le monde dans la faille!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16 Heureux d'arriver en haut!

 

La dernière cheminée sous le sommet franchie, c'est avec grand bonheur que l'on débouche sur le plateau, d'autant que le paysage qui s'offre à nous est magnifique.

 

Le Mont Outheran est en fait un grand plateau bordé de falaises, couvert de forêt et d'alpages, truffé de lapiaz, gouffres et autres crevasses. On a l'impression d'être sur une île !.

La vue à 360° est splendide, du Mont Blanc jusqu'à l'Oisans et le Vercors. Et dans les vallées, l'automne bien installée pare les forêts de magnifiques couleurs.


20 Les Bauges et au fond,.....

 

Il n'est pas encore midi que d'autres randonneurs de passage nous surprennent au milieu de la "pause-casse-croûte"! Mais que voulez-vous, le grand air ça creuse....! On n'a pas pu attendre!!!

 

Après avoir bien pris notre temps, on entame la traversée du plateau.

Le balisage rénové récemment facilite la navigation dans ce dédale de lapiaz, passages en forêt, et clairières.

De part en part, quelques échappées sur les vallées, côté Chartreuse ou côté Avant-Pays, offrent de magnifiques points de vue.

 

23 L'Avant-Pays27 La cabane

 

L'arrivée à la cabane est toujours surprenant! Celle-ci peut s'avérer être un refuge providentiel en cas de gros mauvais temps, mais aujourd'hui rien à craindre de ce côté.

 

La plus grande prudence sera requise dans la descente vers le Col du Mollard, d'autant que l'autre groupe de randonneurs se trouve juste en dessous de nous, et là, pas question de laisser échapper le moindre petit caillou du chemin, au risque de provoquer un accident!


31 Il faut redescendre par là33 On musarde pour rentrer!

 

Le retour vers le parking se déroule dans un paysage bucolique à souhait, on "trainasse" un peu, comme si on voulait retarder le moment de quitter cette vallée magnifique.

 

Col du Granier, tiens, le bistrot est ouvert....! Si on allait boire un coup....!

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 14:44

(randonnée du 3 octobre 2010)

Album photos associé:  Vers-la-Cime-de-la-Jasse

 

Me voilà de nouveau dans ce vallon du Vénétier, dans le massif de Belledonnes.

C'est une "commande" de mon fils, Sylvain, 27 ans, "exilé" dans la région parisienne pour raisons professionnelles, et qui est venu passer le week-end "à la maison" en compagnie de sa copine Cécile, elle aussi délocalisée à Paris, qui me fait remonter dans ce secteur.

Ils voulaient faire un sommet en Belledonnes! La météo n'était pas défavorable, et après recherches et discussion autour de la carte, c'est donc vers Prabert que nous sommes partis dimanche matin, un peu tardivement certes, pour cause de soirée un peu longue la veille au soir!!

 

Et là, pr1 Le départ sur la route forestièreemière déconvenue, à la sortie de Prabert, la route est barrée au niveau du parking d'hiver!

Un éboulement important s'est produit environ cinq cents mètres plus loin, et les services de l'Equipement ont purement et simplement fermé l'accès au fond du vallon!

Il nous faudra donc "avaler" trois kilomètres de goudron jusqu'au parking où l'on se gare habituellement en été.

 

 

 

Le départ est rapide, la portion de route vite derrière nous, et on attaque enfin la montée dans la forêt.

Au passage au Habert du Muret, on constate que l'alpage a déjà été déserté par les vaches.

 

3 Le Habert du Muret5 Arrivée au Habert d'Aiguebelle

 

La montée se poursuit toujours a un rythme soutenu, et c'est bientôt l'arrivée au Habert d'Aiguebelle, à peine une heure et demi après avoir quitté la voiture.

 

Et comme chaque fois que je suis passé dans ce vallon, il y avait du vent! Le "Pas de la Coche", large échancrure au fond du vallon est un formidable couloir qui doit occasionner un courant d'air important entre les vallées de la Romanche et de l'Eau d'Olle à l'est, et celle de l'Isère à l'ouest.

 

8 RefletsOn continue de grimper, la pente se redresse un peu sous les Lacs du Vénétier.

 

La surface des lacs, pourtant pas très grande, frissonne sous l'action du vent déjà soutenu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans la montée vers le Col de la Jasse, les deux "jeunes" filent devant, pendant que "le vieux" commence à peiner. Il est vrai que j'enchaîne là ma troisième randonnée d'envergure en quatre jours, et que la dénivelée s'accumule dans les pattes!!!

 

jasse11jasse12

 

 

 

13 Sur la crête, un vent L'arrivée sur la crête au Col de la Jasse est difficile. Le  vent a forci, il doit souffler au moins à 60 km/h, avec des rafales à 80/90 km/h qui nous bousculent.

Il ne serait pas prudent de continuer sur l'arête, d'autant que la température, sous l'action du vent, s'est considérablement abaissée.

Il faut sortir les polaires, les gants, les bonnets...Pourtant le ciel est magnifique!!.

 

On prend donc la décision de rebrousser chemin. Deuxième déconvenue....

 

Il faut tout de même immortaliser notre passage et on prend le temps de faire quelques photos panoramiques.

 

18 Vue vers le Grand Pic de Belledonnes et le Grand Doménon19 On voulait monter là-haut17 Vue vers les Grandes Rousses16 Vue vers l'Oisans4 Chamechaude15 Vue vers Prapoutel

 

La descente vers les lacs est rapide pour "fuir" ces conditions hivernales, et c'est à l'abri de gros rochers que l'on casse la croûte.

 

21 Retour au calme au bord du lac24 Lac émeraude..

 

Sur le chemin qui nous ramène dans la vallée, on croise beaucoup de monde, surtout des randonneurs "occasionnels" et des familles qui, voyant une belle journée d'automne s'annoncer, n'imaginent pas que, passé le Habert d'Aiguebelle, les conditions sont épouvantables....

 

27 Retour sur le goudronRetour à la route, qui bien sûr n'a pas été réouverte pendant notre balade (ben oui, en plus c'est dimanche....., alors tu penses bien que la D.D.E., le dimanche.....!) et naturellement la voiture n'a pas pu monter jusque là. pour nous récupérer (j'avais pas laissé les clés....!), et il faut donc "encore" se refaire les trois kilomètres de goudron qui vont bien nous chauffer les pieds!

 

 

 

 

Et dire qu'en en bas c'est presque encore l'été, avec des températures trés douces, et surtout pas de vent!!

 

Et décidément, c'était pas notre jour de chance, troisième déconvenue, tous les bistrots, enfin ceux qui restent, sont fermés.  A Laval, fermé, à Brignoud, fermé.....

 

On boira la bière à la maison...........


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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 16:35

(randonnée du 8 juillet 2010)

 

En Vanoise, Le Petit Mont Blanc.

Le Mont Blanc, le vrai, le"Grand", avec ses 4810 m d'altitude, semble inaccessible pour beaucoup de randonneurs!

C'est une course d'alpinisme d'envergure, qui demande un entrainement physique important, du fait d'une part de l'altitude, d'autre part de la longueur des deux étapes nécessaires à son ascencion.

De plus il est fortement recommandé, voire indispensable, de s'attacher les services d'un guide de haute montagne pour entreprendre cette aventure!


 16 Le Petit Mont BlancDans le massif de la Vanoise, nous avons aussi un "Mont Bl a nc". Mais celui-ci est plus modeste: les habitants de Pralognan la Vanoise l'ont appelé "le  P e tit Mont Blanc". Vu sous un certain angle, c'est vrai que sa configuration et la couleur de ses  roches font vraiment penser à son "grand frère". 

D'altitude beaucoup moins élévé, il culmine à 2677m, et il est aussi beaucoup plus facile d'accès. "Quoique....."

 

 

Jeudi 8 juillet, dès "potron-minet", avec une équipe de six valeureuses randonneuses, nous voilà partis pour Pralognan la Vanoise.

Au départ du Pont de Gerlon, le sentier commence par s'élever dans des prés très fleuris en ce début juillet. Malheureusement ces prés n'étant plus exploités, ils sont peu à peu envahis par les broussailles.

 

Peu après 06 la pente est rude!le départ, dès qu'on atteint la forêt, la pente se redresse, des "cales de montée" sous les talons ne seraient pas du luxe!!!


Jusqu'à l'ancien alpage des Saulces, on va rester le nez sur le sentier, au milieu des mélèzes.


Derrière nous, la vallée encore dans l'ombre se creuse petit à petit. Les sommets environnant de la Vanoise, déjà ensoleillés, se dévoilent l'un après l'autre, et le contraste est surprenant.

 

 

 

 

 

Au replat des ruines des Chalets des Saulces, une pause permet de souffler un peu.

On atteint ensuite les gypsières, qui font penser à un paysage lunaire: cratères, cheminées de fée en formation, arches, c'est étonnant.....

13 arche12 les gypsières

 

A l'arrivée sur un premier collet, sur notre gauche on peut apercevoir notre objectif, qui, vu sous cet angle, fait penser au Mont Blanc, avec ses dômes et l'antécime du Mont Blanc de Courmayeur!

Au Col des Saulces, on découvre le paysage du coté des "Trois Vallées": devant nous, les sommets de Courchevel, plus à gauche les Lacs Merlet et plus loin encore, les Dômes de Polset et de Gébroulaz.

 

La montée finale vers le sommet n'est plus qu'une formalité, la pente raide mais règulière est avalée rapidement et l'arrivée sur le faîte est magique: panorama à 360°, avec le Grand Bec de Pralognan, la Pointe du Vallonnet, la Grande et la Petite Glière,

 

"sa majesté", la Gra19 tour d'horizon1nde Casse, qui domine tous ses voisins d'une épaule,

 

tous les Dômes de la Vanoise,


19 tour d'horizon6

 

avec la  Dent Parrachée qui dépasse d'une tête, la Pointe de l'Echelle, les Dômes de Péclet-Polset, l'Aiguille du Fruit.........

 

Séance "photos", je te prends, tu me prends, de face, de profil,.....20 la photo souvenir

 

La descente jusqu'au Col du Mône est délicate, le sol constitué de sable et de gypse roule sous les chaussures.

On retrouve "Lucette" qui avait "cour-circuité" le sommet, et on  s'a ccorde une grande "pause-repas".  Juste à coté d'un bou quet d'edel weiss....

24 edelweiss

 

Après le passage à la Cabane du Mône, qui pourrait servir d'abri en cas d'orage, on découvre le fond de la vallée des Prioux jusqu'au Col de Chavière.

De la fleur, pour ça, il y en a....., des jaunes, des bleues, des rouges, des blanches....., des lys de Saint Bruno, des gentianes de tous types, des lys Martagon....

Le sentier commence par descendre en larges lacets (dans l'autre sens, il monte... ben oui.....!!), jusqu'à franchir une combe très raide, puis dans les mélèzes, les lacets se resserrent.

27 la vallée des Prioux32 ça descend autant que ça montait ce matin !!

 

Tout en bas, les parkings sont saturés, les gens sont venus chercher la fraîcheur, alors que dans la vallée c'est la canicule.

Après le passage aux Prioux, notre sentier suit le cours du Doron de Chavière. Le débit est important en cet fin d'après-midi, du fait de la fonte des neiges encore abondantes en altitude.

Un saut de puce en voiture nous ramène à Pralognan, et là, sur la place ombragée, la terrasse, et...... LA bière..... Hummmmm!!!!!!!





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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 16:30

(randonnée du 2 juillet 2010)

 

Le Lac Blanc, d'accord, mais lequel? Il y en a des dizaines dans nos montagnes, des Vosges au Mercantour! Comme des "lac noir", "lac vert"....! Par contre on ne trouve pas de "lac jaune" ou "lac marron", vous avez remarqué? enfin, pas à ma connaissance!

 

Je disais donc que j'étais monté au "Lac Blanc", celui de "la Grande Valloire" dans le massif de Belledonnes, au dessus de La Ferrière pour être plus précis.

Le point de départ de cette randonnée se situe sur le parking au lieu-dit Le Curtillard, juste avant le pont qui franchit le Bréda.

 

La commune de La Ferrière, ou peut-être le groupement de communes, aménage actuellement un grand parking avec des bancs, des panneaux d'information et, élément à signaler, des toilettes sèches!

Très bonne idée, et un grand merci à ceux qui en eu l'idée, car immanquablement, les randonnées commencent toujours, après une approche en voiture plus ou moins longue, par une "pause-pipi"!!!

 

Après donc le passage obligatoire par ce nouvel équipement, on se met en route.

Qui "on"?: Germaine, Michèle, Dominique et moi, attaquons bravement la montée le long du torrent de "la Grande Valloire". Le débit est déjà important à 9 heures du matin, conséquence des orages et de la chaleur de ces derniers jours qui fait fondre la neige encore en quantité importante en altitude.

 

Peu après la "Pierre du Gros Carré", notre chemin prend brusquement une pente importante. Il s'élève au milieu d'une superbe forèt de mélèzes, en lacets serrés.


01superbe futaie02 traversée du

 

Pour traverser le "Ruisseau Perdu", il faut d'abord passer à gué, ensuite saisir un câble et faire deux pas d'escalade pour franchir un petit ressaut rocheux. c'est "rigolo!!!" Enfin pas pour tout le monde !

 

Un peu plus haut, j'ai cherché en vain les ruines du "Chalet du Milieu", mais la végétation très dense à cet endroit a sans doute envahi les quelques vestiges de cette bâtisse.


03 en montant vers le Premier Chalet de la Grande Valloire04 les Chalets de la Grande Valloire

 

Au bout d'une heure et demi de marche, nous débouchons dans les landes de rhododendrons et de myrtilles, et l'on aperçoit bientôt les "Premiers Chalets de la Grande Valloire". L'un des deux est aménagé en refuge, sommaire certes, mais il doit être le bienvenu en cas d'orage!

 

P08 belle cascadeousuivant notre ascension, n ous cheminons au milieu de gros blocs de pierre, et même au milieu du torrent, toujours aussi bouillonnant.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin no us dé bouchons dans le ma  gnifique cirque du "Lac Blanc" pour apercevoir de gros nuages  mena çants qui tentent de déborder du "Col d'Arguille" et du "Col de la Valloire".

Il n'est que 11 heures et demi, mais par prudence, je décide que l'on ne montera pas plus haut, vers le "Lac Noir", qui n'est pourtant qu'à une demi-heure de là! Mais un aller-retour jusque là aurait pris plus d'une heure, et c'est plus qu'il n'en faut pour se trouver pris dans l'orage, pour moi le pire danger en montagne!!

 

Le Lac Blanc se niche dans un verrou glaciaire juste sous le "Pic d'Arguille" et le "Pic de la Grande Valloire", au pied de la superbe moraine du "glacier d'Arguille", enfin, ce qu'il en reste!


10 le Lac Blanc09 le col d'Arguille, le glacier et sa moraine frontale

 

 

Après un petit casse croûte, les copines s'installent pour la sieste, j'en profite pour faire le tour du lac, histoire de tenter quelques jolies photos.


11 reflets13 reflets

 

Le ciel est de plus en plus menaçant, il n'est plus que temps de redescendre.

Un petit crochet par le chalet pour faire le plein au bachal, et on met le cap sur la vallée.

Il fait chaud, très chaud. La descente semble plus éprouvante que la montée!

 

23 ça fait du bien d'enlever les grosses godasses!Arrivés un peu fourbus à la voiture après cette superbe randonnée, (je relève 1150m de dénivelé au compteur), en enlevant les "godasses de rando" (le meilleur moment de la randonnée parait-il!!), tout le monde pense à la terrase ombragée, et à la boisson rafraichissante qui nous attends plus bas au village!

 

 

 

 

 

 

 

PS: vous nous mettrez un demi, deux panach' et un "icetea", avec des glaçons....siouplait!!!!!

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 22:18

(randonnée du 9 mai 2010)

 

Sur les traces des pélerins de Saint Jacques...

Ce dimanche 9 mai, j'emmène les randonneurs de T.L.C. (association "Tourisme-Loisirs-Culture" de Barberaz dans laquelle j'exerce les fonctions d'animateur de randonnée) sur les flancs du Mont Tournier.


Dernière barrière montagneuse des Pays de Savoie vers l'ouest, le Mont Tournier domine le Rhône du haut de ses 877 mètres d'altitude. Au delà c'est...la France!!

Au départ de Saint Maurice de Rotherens, l'itinéraire du jour va nous faire cheminer en grande partie sur le "GR 65", "Chemin de Saint Jacques de Compostelle", qui se confond sur cette portion au "GR 9", itinéraire qui, partant du Jura, rejoint la Méditerranée à Toulon en passant par les massifs préalpins.

Le ciel est couvert, mais qu'importe, les sacs sont hissés sur le dos, et notre groupe de 26 courageux se met en route.


Saint Maurice se trouve sur un petit plateau perché à mi-hauteur entre les vallées du Rhône et du Guiers, et le Mont Tournier. Notre chemin nous conduit d'abord sur un petit promontoire, où une croix nous indique qu'à cet emplacement se situait le village de Saint Maurice jusqu'en 1653!


Le parcours en balcon nous emmène ensuite sur un superbe belvédère, et une stèle nous rappelle qu'ici, en 1912, l'ingénieur Clémens Galletti de Cadilhac avait installé l'antenne de son puissant émetteur TSF avec lequel il avait pu communiquer avec l'Amérique....

04 Stèle Galetti

Mais la concurrence avec Marconi avait alors tourné à l'avantage de ce dernier et notre ingénieur était resté dans l'anonymat.


Le temps bien couvert et les nuages bas nous empêchent d'avoir une vue bien dégagée et le paysage joue à cache-cache avec les nuages. Dur pour les photographes!!

L'itinéraire va nous faire prendre un peu d'altitude et nous passons bientôt à coté d'une maison à "redents" avec son toit à pignons en escaliers, caractéristique des maisons de l'Avant-Pays.

06 Maison à redents


Aprés avoir rattrapé le "GR 65" que nous suivont à contre-sens, et longeant le flanc ouest du Mont Tournier, notre chemin continue en balcon sur le Rhône, offrant de vertigineux belvédères, comme au Belvédère de Recorda. Devant nous, de l'autre coté du Rhône, se trouve le village d'Izieu avec son musée mémorial de "La Maison des Enfants d'Izieu", de bien triste mémoire...


Après avoir traversé le Bois de Glaize, nous délaissons le "GR 65" et débouchons enfin dans une magnifique clairière, dans laquelle se niche la petite Chapelle Saint Martin. C'est un des objectifs du jour, et nous ferons ici la pause méridienne.

10 La Chapelle dans la clairière12 Chapelle Saint Martin


A peine avalés les derniers gâteaux, carrés de chocolat ou morceaux de pâtes de fruits qui ne manquent pas dans les randonnées de "T.L.C.", voilà la pluie qui s'invite; d'abord un petit crachin, mais bientôt une averse plus soutenue, qui nous oblige à sortir ponchos ou "goretex" des sacs!


Reprenant notre route, nous retrouvons une variante du "Chemin de Saint Jacques", variante dite "d'hiver" qui permet d'éviter le parcours montagneux traversant le Mont Tournier et les chemins souvent enneigés, et qui nous ramènera à notre point de départ.


Arrivés à Labully, il nous faut "escalader" le Mont Tournier, car ne l'oublions pas, c'est l'objectif principal de cette randonnée!

Le chemin grimpe dans la forêt, dans un environnement "karstique"; petites barres de rochers, ravines, gouffres plus importants, obligent le sentier à changer souvent de direction, et celui qui n'aurait pas la carte ou le sens de l'orientation se perdrait rapidement dans ce dédale!!

Enfin, LE sommet. Plutôt, le haut de cette "grosse bosse" qui offre tout de même un joli panorama.

17 Le Rhône et le village d'Izieu vu du Mont Tournier

je devrais dire "qui doit offrir" un joli panarama, car pour l'instant la pluie s'intensifie, l'horizon est bien bouché et nous redescendons rapidement.


Petit crochet tout de même jusque "la Pierre Vire", rocher posé en équilibre sur la vallée. Une légende raconte que cette pierre "bougerait" au Nouvel an....Il n'est pas impossible que, certains, ayant trop arrosé la nouvelle année, aient vu la pierre bouger....!!!!!20 Pierre Vire


Le Chemin de Saint Jacques est un "chemin de pélerinage" et il n'est pas rare de rencontrer sur l'itinéraire de nombreuses églises, chapelles, ou simples croix de bois ou de pierre....

C'est le cas à La Dronière, croisée de chemins où une croix toute neuve a été consacrée il y a peu; et aussi à La Croix des Rives à coté de laquelle un banc invite à la pause!!.


A chaque carrefour, les balises en forme de "coquille", jaune sur fond bleu, indiquent la direction de Saint Jacques de Compostelle. 

 27 BalisageD'ici vous n'avez plus que 1800 kilomètres environ à parc ourir.......!!!

Nous nous arrêterons avant!!


Continuant de traverser petits bois et clairières sous la pluie, nous apercevons bientôt le village de Saint Maurice.

Pas mécontents d'arriver au terme de cette balade "humide", mais satisfaits tout de même d'avoir effectué un joli circuit, c'est au gîte d'étape et bar "Les Chamois", qui domine le bourg, que nous nous retrouvons pour prendre un pôt, comme à l'issue de chaque randonnée du club.

Si vous venez à passer dans le coin, je vous recommande cet établissement, où l'accueil des patrons est fort sympatique et très chaleureux. Une belle cheminée trône dans la salle de restaurant, et ce jour là, une énorme flambée réchauffait l'atmosphère, et nombre d'entre nous sont venus tendre les mains vers les flammes pour essayer d'évacuer un peu d'humidité emmagasinée tout au long de cette journée.....


Ah, j'allais oublier de préciser que notre itinéraire du jour est en partie décrit dans un des circuits du topo-guide "La Savoie à pied", édité par la Fédération Française de Randonnée Pédestre (Réf. D073), et réalisé par le Comité Départemental de Randonnée Pédestre de Savoie et ses bénévoles.

Une visite des sites internet de ces deux organismes s'impose!!!

http://www.ffrandonnee.fr

http://savoie-ffrandonnee.fr


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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 17:27

(randonnée du 29 avril 2010)

 

Dans le cadre de "Mes randonnées du jeudi" nous sommes partis de Barberaz, avec une petite équipe, et avec comme objectif le Mont Grêle, dans le massif de l'Epine.

 

Dernier sommet vers le sud de ce chaînon qui barre l'ouest de la cluse de Chambéry, le Mont Grêle est en fait une succession de petites proéminences, culminant à 1427m au belvédère.

Cette montagne est malheureusement "balafrée" par la ligne T.H.T qui alimente la région lyonnaise depuis le poste de transformation électrique de "Grande Île", à proximité de Montmélian.

 

Départ aux alentours de 9h00, du hameau "les Simon", à Saint Thibaud de Couz. La piste s'élève dans la forêt sur le versant est, et nous sommes tout de suite au soleil. Il fait déjà chaud, et les pulls sont vite rentrés dans les sacs.

 

Première pause vers le chalet de "la Paula", dont les abords sont bien aménagés et entretenus.

 

 

Ensuite nous arrivons à "l'Archelle", d'abords quelques chalets en ruines, puis dans une belle clairière, on trouve un autre chalet, bien debout sur une petite crête, face au Mont Blanc.

01 chalet de l'Archelle

 

Un peu plus haut, on découvre un "petit village", "le Saudeillan", une dizaine de petits chalets éparpillés dans la clairière et dans les taillis; chalets d'alpages??, mais y a-t-il encore des troupeaux sur cette montagne! chalets de loisirs?? il faudrait revenir lorsqu'ils sont occupés, car aujourd'hui, c'est le désert total!!

Enfin nous débouchons sur la crête, et en quelques minutes nous rejoignons un petit belvédère où il y a quelques temps encore se trouvait une table d'orientation. Elle figure d'ailleurs toujours sur la carte, mais elle a disparu! Vandalisme, ou démontage régulier, on ne le saura pas!

1000 mètres plus bas, le Lac d'Aiguebelette s'étale au pied de "notre" montagne.

05 lac d'Aiguebelette

 

Du fait du peu de profondeur aux alentours de l'île, l'eau est d'un bleu turquoise, qui fait penser à un lagon coralien du Pacifique!!

 

Continuant notre progression vers le nord, nous arrivons enfin au "belvédère du Mont Grêle". Une large terrasse de pierres plates nous attend pour notre déjeuner. En balcon sur le lac et "l'Avant-Pays savoyard", nous prenons notre temps en nous prélassant au soleil. Il ne manquait que les parasols et la bière pression....

06 pause au belvédère du Mont Grêle

 

Je pensais ne rencontrer personne sur cette montagne un peu austère, mais à ma grande surprise, de nombreux randonneurs avaient eu la même idée que moi, et nous fûmes bientôt plus d'une dizaine à profiter de ce magnifique promontoire!

Et il a bien fallu redescendre sur terre. Après un retour rapide jusqu'à l'ancienne table d'orientation, nous continuons par la crête, plutôt qu'emprunter l'itinéraire de montée. Passage aux ruines des chalets de "Grobet", puis nous arrivons dans la magnifique clairière des "Grandes Combes".

09 clairière et chalet des Grandes Combes

 

Ensuite nous "plongeons " dans la forêt par des pistes de débardages et d'exploitation qui nous ramènent jusque dans la vallée. Une belle piste en lisière de forêt nous ramène'à notre point de départ.

 

Voilà une bien belle balade, et j'envisage de retourner dans ce secteur l'hiver prochain. Le parcours sur la crête et dans les clairières successives doit être de toute beauté sous la neige!

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