Randonnée du 21 juin 2011
Album photos associé: Cime-du-Sambuis
Dans les montagnes de Savoie, deux sommets portent le même toponyme, tout au moins phonétiquement:
L'un, dans le massif des Bauges, à la frontière entre Haute et "Basse" (!!!) Savoie s'appelle "la Pointe de la Sambuy" et culmine à 2 198 m.
L'autre, dans le massif de Belledonnes, porte le nom de "Cîme du Sambuis" et surplombe le Col du Glandon du haut de ses 2 734 m.
Le 21 juin, après une première tentative annulée la semaine précédente pour cause de mauvais temps, nous partons à quatre, tenter l'ascension de cette Cîme du Sambuis.
Après un départ matinal de Chambéry, la voiture nous amène gentiment sous le Col du Glandon, au lieu-dit......"Sous le Col d'en haut", après être passés à "Sous le Col d'en bas"! Ben oui, ils allaient pas chercher loin pour trouver des noms de lieu, nos aieux...!
La randonnée débute sur un chemin malcommode, boueux, en dévers. Heureusement, ça va pas durer longtemps et nous débouchons dans la Combe de la Croix où les rhodrodindons, heu non, les rhododrindons, zut, les rhodomachin-truc quoi, vous avez compris (!) commencent à fleurir.
Passionné par la discussion en cours, je loupe le carrefour de pistes, et au lieu de descendre vers le ruisseau et la nouvelle passerelle, je continue dans le vallon jusqu'au Plan des Trois Eaux!
Ayant reconnu mon erreur, il nous faut traverser le ruisseau et monter "tot drêt" pour rattraper le bon sentier, dans la combe sous le Lac du Sambuis.
L'oeil attiré par un mouvement, nous apercevons cinq jeunes bouquetins qui se "chamaillent" non loin de nous. Curieux par nature, ils s'approchent jusqu'à une vingtaine de mètres, tout en restant sur un ressaut rocheux nous surplombant.
Nous cherchons alors aux alentours les "étagnes" qui doivent surveiller de près leurs rejetons, mais nous ne les verrons pas, elles doivent être couchées au pied d'un rocher, bien camouflées!
Après un bon quart d'heure d'observation, nous reprenons notre progression et nous arrivons bientôt au Lac du Sambuis.
Un petit casse-croûte s'impose. Il nous reste encore environ 300 mètres de dénivelé.
Par une traversée ascendante, nous arrivons à un petit lac ou subsiste encore une congère.
De là nous suivons l'itinéraire empruntant parfois une arête, ou grimpant droit dans la pente constituée de petites pierres et de terre qui roulent sous les pieds.
Enfin nous débouchons sur la crête sommitale, le sommet est tout proche.
La vue est splendide, à 360 degrés. Les Aiguilles d'Arves, le Massif des Grandes Rousses avec l'Etendard, les Aiguilles de l'Argentières avec le glacier moribond, le Bec d'Arguille, la Grande Valloire, le Puy Gris, il faudrait deux pages pour citer tous les sommets qui nous environnent!
En dessous de nous, le Lac et le Col de la Croix qui permet de redesc endre dans la Combe Madame et la vallée du Bréda.
Nous redescendrons par l'itinéraire de montée, en prenant soin de suivre le bon sentier pour arriver à la passerelle. Comment ai-je pu louper ce carrefour, pourtant bien flêché? Inattention sans doute! Pourtant j'avais bien lu le topo avant de partir!
Sur la route en descendant vers Saint Colomban des Villards, nous croisons de nombreux cyclistes qui gravissent le Col du Glandon, col de légende et grand classique du Tour de France, qui propose des passages à 11% dans les dernieres pentes sous le col! Ouf! Y'en faut dans les mollets à cet endroit!
Laissons les à leurs efforts et allons boire une bière bien fraiche au bar de l'Hôtel de la Poste!